Avec plus de 100 000 kilomètres de côtes maginfiques donnant sur des eaux poissonneuses et peu fréquentées il aurait été étrange que le
secteur de la
pêche n'occupe pas une place importante dans l'activité économique du pays.Les vikings déjà il y a plus de mille ans
avaient commencé le commerce du cabillaud.
La Norvége est avec le Japon le pays ayant le plus tôt dans son histoire légiféré sur les règles et principes de pêche.
La fameuse pêche au Skreï, le roi des cabillaud, qui occupent les pécheurs chaque année aux Lofoten pendant l'hiver est le meilleur des
exemples du développement d'une pêche durable. Cette pêche s'effectue en petites embarcations (les sjarks) menées le plus souvent par deux pêcheurs.
La technique du rejet consistant à rejeter à la mer
les prises mortes de moins bonnes factures est interdite pour tous les poissons dont le cabillaud. Il est fait obligation aux pêcheurs norvégiens de ramener toutes les prises à terre qui seront alors
en cas de surpêche payée 25% de la valeur marché, contrôlant et réduisant ainsi cette dernière. Les militants les plus farouches sont aujourd'hui obligés de
reconnaître que la pêche du Skreï aux vues de l'état des stocks de poissons fait figure d'exemple à suivre.
Pour chaque pêcheur ce sont 5 emplois norvégiens qui sont concernés et dépendent de son maintien en activité.