L'image d'une colline couverte des reflets violets de la bruyère en fleurs est un symbole des hautes terres écossaises. Vous pouvez voir ici
quelques unes
des plus grandes bandes de lande riche en bruyère au monde.
Cette belle étendue de landes en Ecosse est le résultat des efforts de plusieurs générations de gardiens des landes. Depuis la deuxième moitié du
19ième siècle,
la pratique de brûler quelques parcelles de bruyère tous les 3-4 ans a fortifié la croissance des pousses de bruyère et supprimé les arbres.
Cette tâche est
destinée à l'exploitation d'un seul oiseau - le lagopède d'Ecosse.
Il y a trois sortes de buissons ligneux - la bruyère des marais, la bruyère cendrée et la bruyère commune - qui donne la couleur de ses fleurs
à la lande
écossaise. Les deux premières ont tendance à fleurir un peu plus tôt que la bruyère commune, avec de beaux déploiements en juillet. Le violet de
la bruyère
commune atteint son apogée pendant quelques semaines à partir de la mi-août. Mais vous trouverez quelques plantes en fleurs à d'autres moments.
Les parcelles de terrain riches en bruyère sont largement dispersées en Ecosse, vous pouvez donc être en alerte du plus au sud aux Shetlands.
Les plus grandes
zones de lande qui sont entretenues pour profiter au lagopède d'Ecosse se trouvent sur les pentes plus sèches des Highlands de l'est et du sud
et dans les
Borders.
Pour suivre un itinéraire classique à travers un paysage montagneux couvert de bruyère, empruntez la route A939 qui passe près de
Ballater dans le Deeside et
va jusqu'à Tomintoul et Grantown-on-Spey. Partout ailleurs, optez pour les routes sur collines vers la fin de l'été. L'effet patchwork créé
par un soigneux brûlage pour fortifier la bruyère est très visible tout au long de l'année.
En savoir plus
On employait la bruyère à différents usages autrefois. Des fouilles archéologiques ont montré que les pictes l'utilisaient pour
parfumer leur bière, pratique
ressuscitée de temps en temps par une brasserie de notre époque. Un matelas parfumé pouvait être fabriqué à partir de pousses de bruyère en fleurs,
coupées
délicatement et empilées. D'une façon plus terre-à-terre, le bruyère était utilisée pour faire des balais, des gratte-pots et en guise de matériel pour couvrir
les toits.