GENERALITES

C'est à François-Etienne Desserey, un confiseur nemourien, qu'on doit l'utilisation des fleurs de coquelicot pour la confection de bonbons. Nous sommes en 1850 et il s'agissait avant tout d'utiliser les vertus adoucissantes reconnues de la plante dans la recette d'un bonbon visant à lutter contre les maux de gorge.

Le succès de cette friandise fera sa renommée.

La fabrication du "Coquelicot de Nemours" fut abandonné un temps avant d'être reprise par la société "Des Lys de Chocolat" qui rachetera la marque. L'entreprise prit le parti d'élargir la gamme de produits dans lesquelles la fleur de coquelicot intervient. Parmi cette déclinaison, on trouve les bonbons, les palets, les chocolats aromatisés, la liqueur, les sirops, les fruits confits et les sucettes. Le coquelicot est une fleur fragile qui ne résiste pas aux pesticides. L'après-guerre lui fut fatal. Mais le retour des jachères et un utilisation plus résonnée de la chimie dans les exploitations fera refleurir le "pavot rouge". La plante se reproduisant très facilement, elle ne tarda pas à réapparaître abondamment en lisière des champs de blé. Un vrai tableau de peintre.

JAN - FEB - MAR - AVR - MAI - JUIN - JUIL - AOUT - SEP - OCT - NOV - DEC

Production

C'est entre Mai et Juin juste après la rosée que les pétales de coquelicot sont rammassés. Une fois séché le parfum de la fleur sera stabilisé dans une solution liquide qui sera utilisée dans la fabrication des bonbons

Mariages

Une attention toute particulière est portée à l'utilisation de produits de toute première qualité tous issus de la région comme le sucre de Souppe-sur-Loing, la menthe de Milly-la-Forêt et le Miel du Gâtinais qui au hasard des recettes croisent la fleur de coquelicot et se marient très bien avec.

Appellation

Accords Mets-Vins