Un bien étonnant métier que celui de releveur d'aoïli.
Il existait autrefois à Marseille un " releveur d'aïoli ". Il parcourait les rues surtout le vendredi saint en offrant ces services.
Il récupérait les aïoli confectionnés par les femmes de la ville qui lui rémettaient en échanges d'une somme d'argent. Les aïoli ainsi relévés étaient
vendus au marché.
Ce négoce offrait un revenu d'appoint au ménage. La 1ère guerre mondiale aura raison de cette pratique, les femmes mobilisées n'ayant que peu
de temps à consacrer à la confection de l'aïoli.