Une bien étrange présence que celle de ce métier de bouche consacré au vin et donc à l’alcool en pays musulman. Oui mais voilà, la Turquie
n’est pas seulement le pays des hauts minarets du sérail et des nombreuses mosquées que compte la ville, c’est aussi le 4ième pays
pour les surfaces de vignes plantées, le 5ième en valeur de sa production, le 6ième en volume et enfin et surtout le pays
où la présence du vin est la plus ancienne.
Cette production non seulement est abondante mais également d’une remarquable qualité. Les cépages sont pour beaucoup
autochtones et
très originaux.
Alors bien sur, le vin turc n’échappe pas à la vague d’uniformisation du goût mais la variété de ses cépages semble le protéger encore
et les vins quand ils sont bien faits ont beaucoup de charme et un caractère unique.
Cet article vise avant tout à soutenir les quelques sommeliers dont Istanbul commencent à de se doter, à souligner les efforts faits par le producteurs et à inviter ces derniers à maintenir l’originalité de leur vignoble. Sur ce dernier point, les sommeliers seront en 1ère ligne pour défendre leur travail.