La présence et l’élevage du mouton est ancienne en Ile-de-France. Avant la mécanisation de l’agriculture, le mouton avait une fonction agricole importante puisqu’on l’utilisait pour déchaumer et consommer les sous-produits agricoles dont on ne savait que faire comme la pulpe de betteraves à sucre.
Malgré un cheptel important et le goût prononcé des parisiens pour l’agneau, il faut attendre le XIXième siècle et le développement d’une race spécifique, le métis, pour que les habitants de Paris et des environs puissent profiter d’une production locale de qualité.
La recherche d’un animal pouvant à la fois satisfaire la production de laine et de viande verra une tentative de croisement entre le Mérinos espagnol (réputé pour sa laine notamment) et le Dishley anglais (réputé pour sa viande) aboutir à création d’une nouvelle race, le métis, que l’on trouve aujourd’hui sur les étals des marché sous le nom d’agneau grand cru Ile-de-France.
Cette race est aujourd’hui assez répandue à travers le monde. La zone de production est assez dispersée en Ile-de-France puisqu’elle comprend la Brie, la Seine-et-Marne, l’Oise et le Vexin notamment.
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